Comment avez-vous vécu l’annonce de l’annulation du CHI de Genève ?
Avec tristesse. Savoir que les organisateurs du CHI de Genève faisaient tout pour maintenir leur événement, qui est l’un des plus importants du calendrier hippique, nous a sans doute tous aidés à garder le moral durant cet automne où nous avons eu peu de raisons de nous réjouir. C’est un concours qui a une longue histoire et une atmosphère à part, une des rares manifestations où l’on ressent autant de passion. Pour moi, dans l’année, il y a Genève, Aix-la-Chapelle et le reste. Cela a été d’autant plus dur d’apprendre cette annulation. Mais il faut rester réaliste: si les conditions ne sont pas réunies pour organiser un concours, c’est tout à fait normal de renoncer.
Quels vont être vos plans pour cet hiver ?
Comme toute l’année qui est derrière nous, l’hiver va être inhabituellement calme. Après Riesenbeck, je vais m’envoler pour l’Arabie Saoudite et deux semaines de concours. Puis ce sera une longue pause, jusqu’au mois de février.
Vous êtes cavalier pour Stephan Conter. Racontez-nous comment a débuté votre collaboration.
Cela fait huit ans que je travaille chez Stephex, à Wolvertem, dans le Brabant flamand. Précédemment, j’avais été cavalier pour Jan Tops. J’ai fait la connaissance de Stephan grâce à mon épouse, Caroline Wauters. Stephan m’a demandé si je voulais travailler avec lui, mais j’ai d’abord refusé: après avoir œuvré dans une écurie de commerce, j’avais envie d’autre chose. Il a insisté, et j’ai accepté d’aller le rencontrer. Quand je lui ai expliqué que je visais le haut niveau, Stephan m’a promis que je pourrais garder des chevaux pour le sport. J’ai me suis donc lancé dans l’aventure pour une année et… je suis toujours là ! Stephan Conter a été très correct, il m’a non seulement laissé travailler comme je le voulais, mais aussi sélectionner mes chevaux.
Comment ont évolué les Stephex Stables depuis huit ans ?
Elles ont énormément grandi, et nous sommes passés de 45 à 120 chevaux. C’est passionnant de travailler avec Stephan Conter, car il vise l’excellence dans tous les domaines qu’il gère, que ce soit les chevaux, son commerce de camions ou l’organisation de concours.